Cette année, le repas de Noël était placé sous le signe de l’interculturalité !
Claire et moi-même avons fait de notre mieux pour recevoir notre famille et des amis dans notre appartement à Jieh.
Autour de la table étaient réunis pour l’occasion un Libanais, deux Ethiopiennes, une Iranienne et quatre Français (le frère de Claire et ma maman). Chacun ayant préparé une spécialité culinaire de son pays, nous nous sommes régalés. Il ne manquait rien, pas même le vin d’arbois et les papillottes !
Et même sans cheminée, le Père Noël a su trouver le chemin pour arriver jusqu’à notre petit sapin…
Pendant la période de Noël, certaines pâtisseries libanaises sont spécialement confectionnées. Le merghlé est un flan à la cannelle, saupoudré de fruits secs. Nous l’avons goûté la première fois à la sortie de la Messe de minuit, puis n’avons cessé d’en manger pendant une semaine…. ! Ce dessert est aussi préparé toute l’année pour fêter les naissances et donc tout particulièrement celle de l’Enfant Jésus à Noël.
Avec Père Hassib, nous avons appris à réaliser un autre dessert appelé « les Nuits du Liban » (Laylé Lebnené). Si cette recette n’est pas des plus faciles, le résultat demeure quant à lui à la hauteur ! La gastronomie ici est vraiment un art, je n’ai d’ailleurs jamais vu des moules à gâteaux aussi grands….
Avec toutes les recettes que j’apprends, je pourrai ouvrir un restaurant libanais à mon retour… !
Hier nous avons mangé les pâtisseries de l’Epiphanie (6 janvier). Et oui, toutes les occasions sont bonnes pour satisfaire nos papilles…